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182 Lfl PAYS B!SQUE. Dans le canton de Mauléon et a Mauléon rneme, a cinq minutes de la ville et au fonrl d'un pctit ravin, se trouve une source minérale dont la réputation, pour ses vertus curatives, date de plusicurs sieclcs. Lit, sans aucun doutc, il a existé autrcfois quelquc établisscment rcnommé; car on ne saurait expliquer autrcment l'espece de pClcrinage dont cette fontaine est l'objet la nuit f[Ui précedc la fCtc de saint Jcan-Baptiste, non plus que l'aflluence d'Espagnols et d'ouvriers de marine, qui, avant que d'autrcs grandes caux fussent it la mode, accouraicnt laver lcurs blcssures daus le courant du ruisseau formé par cette source. Aujourd'hui encare, je ne sais quclles idées religieuses y conservent les dernicrs ''estiges de la tradit.ion : ra.remcnt un paysan pa.ssera a cóté de ces eaux sans réciter une priCre et sans se rafraichir. Leur nympbe resta longtcmps sans temple, jusqu'lt ce qn'nn sire de Iléloscar, guéri d'une blessurc déclarée incurable, fit élevcr une maisonncttc mi les infirmes pussent prcudre leurs douches ¡\ l'aLri du grand ail'. 11 y a vingt ans, un spéculateur offrit lt la villc, propriétaire de la source, d'y fairc des constructions pour une valcur de quatrc ou cinq millc francs ,.moycnnant un bail de quinze ans. Aujourd'hui l'établissement, ainsi modcstement restauré, donne 3. Mauléon une forme annucllc d'cnviron cinq ccnis francs j ccpen– dant. jama.is la ville n'a cherché ii avoir l'analyse de ces eaux, ni a découvrir si elles ne renferment pas des vcrtus, qui, signalées au dehors , les feraient prospércr. En dépit de ccttc négligencc, des cures mcrvcillcuses cont.inueut ii s'y opércr sur des individus attcints de Llessures, d'uláres, <l'hémonhoi'des , de t.umeurs blanches, etc. Dans la commune d'Aussurucq, qui fait partie du memc can– ton, se trouve, au scin des montagnes et sur leurs premikres hauteurs, la fontaine d'Ahusky, aut.rc somcc depui~ longtcmps céleLrc dans le pays, et dont les suíl'rages du maréchal Harispe ont accm la vogue. Les mala.dies de la vessic, les fiCvres iutcr– mittentes , les gastralgies, y trouvent, m'a-t-on dit, une guérison assurée. Ahusky n'a pa.s de bain'>, c'est une simple buvettc t dont 'Le rapport íait au eonscil g{mérnl par le prefel des ílasses.Pyrénées, d:ms la sessir111 de 18!.>ti, ann1mcc, p. MJ, qu'un projct tic rcstaurati1m de la rontaine d'Ahusky :1 été~p-