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180 LE rus f\ASQUF.. se sanl passees en /eurs procedures, soit pour la sorcelerie, soit pour te jugement dtt crime de sorlileye 1• Som l'empire des i<lécs clorninantcs, ou daus l:l. crainte <le tombcr sous le coup ,l'une accu:mtion qui n'épargnait pcrsonnc, les curés etprt:trcs du Pays Ba.squc avaicut. recours ii tout.ce :':pCce de moycns pour la détourner ou pour arrachcr lenrs ouaillcs au funcstc pcnchant qui les cntrainait vcrs la sorccllerie. Vcrs le commcnccmcut de scptembrc 1GI0 1 il vint.d'Espaguc m 1 charlata.n avcc les Morisqncs chassés par Philippc fil. 11 s'établit d'abortl it ltsat..uu , oú il dit qu'il était saludador 2, doné d'une grUcc du Snint.-Esprit., par lar¡ucllc il savait déscnsorcclcr et guérir de tous maléficcs donnés par sortilégc, et counaitrc ccux qui ét.aient sorcicrs ou non, jusiiu'iL1111 ccrtain figc. Le curé ou vicairc d'lt.satsou, pcnsant bic11 fairc ' mit, a ce qu'on dit., dtms la t.et.e de ses paroissicns d'appcler cet homme et de se scnoir de luí, taut pour guérir cctn:: r¡uc le liruit public désignaitcomme sorciers, c¡ue pour découvrir ccux qui étaient inconnus. Le charlatan se mit 11 l'reuvre; ma.is la just.ice, avcrtie de ses impostures, ayant envoyé le prévót pour le menor a Ilayonnc' not.re hommc se húta tic partir, et tout saludador qu'il éfait, il s'cn alla, comme 011 dit , insalutato hospite 3. Ce jeu tle mol-;, qui cst, non pas de moi, mais tic mon autcur, friand de ccttc sort.c de di\'crtisscmcnt ',me coufirmc dans l'idée c1uc c'était uu fort lm.l.vc honunc, U qui sa conscicncc ne 1·cndait 1 '/'abl. del'iMttJnRl.des mauv.angea,ete.,p,417·457. • Voyez sur eeux que l'on appe!1iil ainsi ~11 Espagnc, liv. V, dise. 1, p. 3.11·347, l'I Tllicrs,Traift des 1uperslitions, etc., l'º part., liv. Vl, cbap. I\', n° 1, .\~'ºédit., t. I, p. 437-4.38.-Ausiécle dcrnicr,ilyavaitc11core,del'autrcc.itétles P1rénées, tlcslndi· vldus aiosl 11ommCsqui eouraicnt le pays. En 1743, la junte de Gui¡MllCOa l'lljoignai1 :1ux juges de ne point ¡1enn~llre aux saludadores d'excrcer leurmi:ticr ni de dcman1lrr l'aumón¡~, il moinsqu'ilsncproduisissentdes tilrcsen rég!e. En 1757, ordre de présl'nter ll !a di!pu– tation des std11dadoru , et n'1uvcllc intcrdiclion 1\e leur i11dustrie. Voycz El G11ip11zcomw instruido, e!c.,p. 410, nrt. Saludadores, et comp~rei le.; rlélails qui précerleut avcc ccux 411e nous avo11s donnés surrl'autres empirif¡uesde mCrue rspece, ci-drssus, p. 149,ct 1laus I' 11i11foire1/e la gurrrede Nava,.re, deGuillaume Anelier, p. 009, 6!0.Onen trourera encored'11utresda11s l!ll'raitéde Thicrs, t. 1, p• .U2. •Tob/. dc l'incousl.des mriuV. 1111ges,etc.,liv.V,1lisc.1, 11.~i7. 1 l'arlant d!ls rc¡i~s du sabbat, 11 écrit enmnrgr., p. 200: • Celuy ne rm1eonlr3 pns trov mal 1¡11i dll 1u'H semb!oit q•1e s~ran tirast tous les vivres qu'ilCS1:1le :m sabbat, de SJle· m3111¡ue,parcequ'!ln lons lesol y mauque. ~

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