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14 l.E l'AYS llASQUE. monic avec l'escuara 1 ; rnais M. Adolphc Pictct t, qui, U la suite de Süsmilch 3 et de James Cowlcs Pricha.nl 4, a établi les prcmicrs Celte~ daus cettc part.ie du monde,. ne veut point y souffrir les premicrs Basf[UCS' que l'on a cssayé de faire figurera cóté d'em:: 5• ll a rudemcnt ent.repris le professcnr de Rordeaux, qui, dans ccttc circonst.aucc, a pcrdu plus de terrain que de partisans au sein des IliL"iSes-Pyrénées. LU. ont été admiscs les memes prcuves et les rnCmes donuécs, api)uyées des donuées négativcs fournics par les vaincs combinaisons qui ont été hasardées pour fairc voir dans le ha.sqnc un dérivé de l'hébrcu et de la langue punir¡ue, et l'on llC croit point commett.rc une énormité en se déclarant convaiucu que l'escuara ¿st une de ces langucs primitives tombées (lu ciel au picd de la famcusc tour de nahel pour disperse)' le genrc humain par la confusion du langagci et pour le grouper par familles ou t.rilms destinées a occuper et it peupler telle ou tcllc partie Ju monde. Les Basqucs, commc on voiti ont abandonné le syst.emc de l'abbé d'Iharce de Bidassonet, qui insinuc i avcc timidité toutcfois, que Dicu et nos prcmiers parents auraient bien pu parler lcur Janguc dans le paradis terrestre; rnais plus que jamais ils la .représcntcnt cornrne une langue primitive. A leur scns, l'escuara, qui n'a guere cu de littérature ni re~u de pcrfectio11- ncmeuts, serait une vicillc rclique, un nntique spécimen de ces de ~spaiía, seclionl,t.I,p. .H9,col.2),ksprétentions'ron<léessur<le pareilnappro– c!Jementssontplusingénicusesqnesolides. ' liisloirrdrs Bas1¡ues ouEsc111.ddu1wispri111i/i[s,1•es/1111rl:r. 11'apres 1a fongue, lesc11- racteru e/h110/09iq11es et les mreurs des Basques uctuc/s, var A. Ilaudrimont (Paris, clll'z Uenjamill Uuµrat, 185.l., in-8°), ouvrnge publi~ d'abord dnns le l\ecueil drs Acles lle rAca– démie des Scienccs, Dellcs-1.cllrcs et Arts de llimlcaux (![Uinziemc aunéc, 1&hl, 't: et;;• trimcstres,p.251-.t29ct573-ú7G). - J:arliclcdeM.Pictet, auquclnousfaisonsa!lus!on, a paru dan.;; la Rib/iolhéque univc1·selle de Centve, aollt1854, t. XXVI de !n 4º sfrie, nºHH, p. 478-JD9. • De tA(fi11itt des lanoues celliques avec le sa11scrit. l'nris, Ilcnjnmin fluprat, ?!I DCCC XXXYII, gr. in-8°, * ílistoire de l'Académie... de Berlín, année lllllCCXLV, p.188-'l03. 1 The Eas/en1 Origino[ !lle Cellic fri'ations proved /1y a Co111paris1111 of lheir Dialects wilh !he Sanskril, Cree/;, f.ali11, and Tcutonic l1111g11ayc.~. Oxfor<l: printcd by S. Colling– wood, L\lllCCCXXXI, in-8°. - Cf. ílopp, l./ebcr die Cellischen Sprachc11 vom Cesic/1/s– p1mkle dcr 11erg/eichenden Sprachforscltung, ele. (AM1m111/ungen rler Berli11er ,Uademie ausde111Jahre18.l8.Berlin,i83!J,in-4°,philologisch-historischeAlitheilung,p.187-'.!72.} • f,el/reil JI. Xavier Raymo!ldsui·/es analogies qui existententre la langue basquee/ le sanscril, par J. Auguslin Ch.iho. Paris, Arllmsllertrantl, 183G, iu-8ºtlc39 pagcs.

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