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170 LE rus RASQ UE. .fculrc ;wec l'au1.eur llans le vif du sujct anuoucé par ses aver1is– sernc11ts : • C'cst mervcillc, dit-il, (¡u'il y ait taut de tlcmou.; et de sorciers au pays lle Labotu·t. • Eu voulcz-vous sm 1 oir la raison? Les ma.lins csprits ayant ét.é chassés des hules et du Japon par les missionnaires, se sont jctús d.ans ces monlagnes du Lahourd : « Et de faict, ajoute le crédulo écrivain , plusicurs Anglois , Escossois et autres voyageurs venantquerír des vins en cctt.e villc 1lc Bord.eaulx,nous ont asscuré avoir ven en leur voyagc degrandes troupes de dcmons 1 en forme d'hommcs cspouvcntablcs, pa.sser cu J~rauce. Qui fait. que le nombre des sorcicrs cst si grand cu ce pays de Labourt 1 et s'y trou\'C tnnt d'ames devoyccs, l[HC de pcuscr les ramcucr ou detcl'l'cr par la voye de la justicc, il c.st du tout impossible. La devotiou et honne instruct.iou y fcroicut bcaucoup plus d'ell'ort. » ( Pag. 37, 38.) Aup;iravant, \'autcurchcrchc Udonncr les raisons pour lesc¡uellcs les Basquaises de son t.cmps se montraient si enclines iL devenir sorcikres, et, a ce propos, il entre dans de curieux détails sur le Labourd ; mais, toujours bizarre, il prCte un caract.Crc satanir[UC ¡\ <les habitudes ;jugées aujourd'hui les plus innoccntes du monde. Les Basques, a ce qu'il parait 1 avaicnt rappo11.é de lcurs voyagcs d'Amérique cclle de fumer, et s'y livraicnt. t.rois ou quatre fois par jour: de l'Ancrc n'a point assez d'iutlignation cont.re ecttc nouveauté; rnais l'ivrcsse qu'il s'at.tache a combaUre scmhlc le gagner lui-mCme, au point qu'il ne sait plus ce qu'il dit. l)u moius il cst assez malaisé de .se rendrc un comptc exact. tlc l'accu· sation <tu'il a entcndu lancer, et si les ineulpós sont les sorciCres ou leurs maris. 11 faut croire que sur le siégc, le conseillcr voyait plus clairement. les choses, les exposait surt.out d'une ftu;:on plus lucide. • Enfin , clit-il en parhmt. du Lahourd et de ses fcmrnes , c'cst un pays tic pommes; elles ne mangcnt. que pomme:; , ne hoyvcnt que jus de ponunes, <tni est.occasion qu'cltes mordent si voloutiers a cctte pommc de t.ransgres.úon ' qui fit outrcpa.sscr le comman· dcrucnt de Dicu, et. franchir la prohiLition it DO!;lfre prcmier perc. • A-t·on idée d'un parcil abus de langage chez un magistrat armé de la torche et rlu glaive?