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Ftl l'ERSl'IT IONS. 169 livrcs qui out ll'aicló ce subject 11'out jamais parlé : voire mesmc 'llle le diahlc est venu tenir ses t\.Ssises aux portes de Bordeaux et au carrefour du Palais Galliennc... il me scmLle qu'il cst et sera graudcment utile, voire ncccssaire et a Ja Fl'ancc et a toute la chresticnté, de les \'Oir redigees par eserit 1... De l'Ancre ne cousacre pas moins de six ccnts pages a répomlrc il ce besoin. Aujomd'hui que l'iutérCt est pour les sorcicrs qui opCrent en plein soleil et aux applaudissement.s de la fonio, et cinc l'on ne pcut guCre espérer d'cn distrairc quelque chosc pour de pauvrcs paysans 1L la tete fCléc cantonnés :~ l'unc descxtrémités de la Francc, et opérant dans l'ombre, nous ne ferons pas mie aussi large part aux rigueurs excrcées cout.re leurs aucCtres, rigucurs dont leurs descendants ont pcrdu le souvenir t; uous nous bornerons a. douner une idée du livre oú le terriblecouseillcr a consigné le récit de ses sanglants exploits, livre qui s'aunoncc d'unc fa~on sini~trc par cette épigraphc emprnntée a. l'Exode : Alaleficos non patieris vivere. Je pa.ssc le premier discours, dans ler¡uel il ne se f.rou,·c ricn de rclatif au Pa.ys Ba .. sque, et j'arrive tout de suite au secmul, oú 1 Tableou. de l'inco/18/once des mn1vais 1wges, ele. Ce liHC a cu dCUl éditions; la (lre– tnihe est de 1610. - Le secoud rraité de Pierre tic l'Ancre, que nous avons cu égalcment l'oceasion tle eitcr, est i111i1olé : L'b1crtdu/iU et mescreance dn 1orli/ege pluineme1t C{¡f1Minc11l , oll il t&t amplemtnl et cirieusemenl traicU de /a iieritt ott illuion dit Sor– liltge,de /a}'ascinatio•,de l'Alloucll,t1ntul, cte. AParis, chezNicolasDuon,M.DC.XXll., hl-4°. - Le méme autcur a cncore publl~ Du S-Orti/ege, oU i/ est lraiclt, l'il esl p/11 ez– Ptditnl dt 111pprimtrtt1tnir aoubssi/ence le1 a/lominalio11a et r11u/t~ct8 des Sorciera, 9Ht leapublier et ,nani(tlltr, etc. (s3ns nom de !ieu), lll.DC.XXVll., in-4°,de 330 pagcs, Omis par M. Wciss, dans son art. La11cre (Pierre de), de 13 Diographie t11ti11er1elle, t•• édit., t. XXIII, p.:>~. - f'uisquc fai dlé Ja Gaseogne eommc adonnée ~ la sorccl– lerie presque autant que le Pays Basi¡uc, je mcnt!onncrai cncore un petit line iulitulé : l'tritab/e Relatfon de l'e/fr1Jya!Jle m1Jl'I de trois Sorciers &: Ma9iciena, execuler. da11s la lli//e de Baaaa, prtll 01Jurdea11x, le H. Fevriu 1627. et du horribles et tsp1J1t11e11.tablea Actions dt1 diablead dem1Jns, taut en l'air, que sur !erre, d1mml ieel/e EJ;tt11lio11, au Brand Estonnemrnt da Peup/e. A Paris, p3r Pierre Mctta~·er, M.DCXXXVll., in-12 de lrcize pages, dont M. Gustave Bmnrt a rendn eomptedans le Conrrier de Bordeau, nº du 10févricr1840. • On enpeutjugcr¡¡;¡recs lignrs, oU Bcy!ae exposetout ce qu'il sait au5ujetdcspour– snitcs que je vais raeonter :• füns l'année t609, de grands lroubles a¡itaient le p3ys de l abourd, dont les habitans s'impulaient mutue!!emcnt le erimc imaginairc desoreelleric. n~aucoup desang fut répandu :i. ccttc oecasion d.insdesquerelles particuti~res. • (f1'0111el/c Chronique de Bayonne, etc., p. 155.)-Quant ~ l'llasein, auteur !le l'Essai Ai1/oriq1U1 s11r lavil/ede Bayo1me, imprimeen ti~, it nedit pas unmotdes proci:dures de lacommission dont Pierredel'Ancre faisait rartie.