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\(i4 LT~ l'AYS B!SQlJE. U. ma counaissance que, dans ces dcrnicrs temps , les haLitants d'uuecommune des environs de Saint-Palais avaicnt rccours, pour obtcnir dela pluic, ¡~ l'immcrsion 1l'un signe révéré. J,a séclieresse se prolongeait-clle d'unc fa¡;on alarmante pour les fruits de Ja terrc? on décidait des pritJres publiques et une procession solen– ncllc vers une cbapellc située a plusieurs kilomettes du village. La procession , partíe curé et bcdeau en tete, se fait avec les cérémonies tl 'usu.ge et selon le rituel. Le saint sacrifico cst céléhré iL la cbapcllc, but et terme du pClel'inagc; mais on profitc du tcmps pcndant ler¡ucl l'officiant change ses ornements, pourcnvoyer une députation qui escorte le porte-croix vers un hassin voisin de la chapcllc. A diverses reprises, le bedeau plonge la croix: dans l'ean, et ce supplémcnt aux rubrif¡ucs cst cnvisagé commc une condition sans laqucllc on u'aurait rien a espércr. Chacnn tics délégués smveiUe, tlu reste, trb-scrupulcuscmcnt, et le scns dans lcquel la croix tloit étre préseutée a l'cau' et Ja profondcur de ht submcrsiou. A ce propos, les souvenirs du pa.ssé sont iuvoqués et font loi. Malheur au porte-croix trop peu complaisant qui se refn– scrait aux moindres observances de la cérémonie; il scrait maudit et réput-é responsable de toute prolongatiou de séchercssc dans l'avcnir, c'cst-a-dire prcsquc mis au rang des sorciers. Ceux-ci, ~l ce qu'il parait, bien longtemps avant le XVI• siCclc, a.u lieu d' et.re ma.ltraités suivant le eonscil de Ilemy, étaient appelés eomme les seuls médeeius de la siiuation. UIJ docteur de la fin du Xllle, Arnaud de Villcneuve, nous l'apprend, quand, apres avoir parlé eles choscs dont l'usage est permis dans le traitement de l'épilepsie, il ajoutc : « Voila (des rcmCdcs tirés) des espCees animales terrestres , des minéraux et des picrres (dout on peut uscr), pourYU qu'on les emploie sans aucuus carae· tCrcs ni signes supcrstitieux, de manihe a ce que nul d'entre eux 11e soit associé uu divin Symbole (des Apótrcs ) , ni a l'Oraison Dominicalc, ni a rien de pareil. EllcOre faut-il úvitcr de donner ces objet.s et autres scmblables 11 toucher, do les suspcndre au con ou ¡~ tout autre membre du malade, de les faire porter de quclqne autrc maniere que ce soit; car toutcs les choses tirées de ces cspeees, ci.ni co11vicnnc11t :m t.raitemcnt (le la mal:ulic, agis~eut
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