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1G2 T. f; l'AYS llASQl! E. La cncorc je rcconnais l'héritagc du passé, et je pnis rcmonter au moins jusqu'ti de l'Ancrc, qui, dans son épitrc dédicatoirc au chancclicr de Sillcry, rcpréscntc • c1u'il s'cst trouvé en uuc sculc pctitc parroissc, pres la villc d'Acqs •, plus de quaraute pcrsonnes affiigccs de l'cpilepsic par le moyen des sorciers, et une infinité d'autrcs att.ains d'un certain mal 4ui les faict abbaycr comme chiens ' · • Que faire dans un cas pareil? Remy et les autrcs, qui ont traité cette question, alleguent plusieurs ca.s dans lesquels il est loisihlc , sans offenser Dieu, de recourir au sorcier qui a 1lon111! le maléficc, et de le contraindrc par mcnaces , pm· force et pal' coups, de guérir ou d'ótcr le mal qu'il a donué 3 ; mais del llio, 11ui crcuse cotte qucstion plus que tout autre, dit que !'avis de Hcmy n'cst pas asscz motivé, et c¡u'U le prcmlre au pictl de la lcttrc, il pourrait et.re trCs-dangercux 4 • Les Basqucs, rlui ne connaisscnt mCmc de nom ni l'un ni l'antrc de ces .autcurs, out toujoms, en parcil cas, penché vcrs la \'io- dclamalbcurcuscJcanncncpurentMehir lesCpouxSu\Jcrbic, Lefourfutellaurre.J,avie· time ful salsicpar lemilicudu corps et mise un instan\ au four dcpuislespiedsjus11u·~ux genoux;ensuite, retournéeetprCscntéepar!;tNc.Seschcveuxfurcntcnt1CrcmenthrtilCs, soneorpsattcintpard'horribles!Jtessures.Ellepaninteepcndantlts'Cchapper,maismourut peudejours aprCs. Les coupa!Jles furent traduils aux assises et condamnésll une peine ICg~re: lejury avait admis des circonstances al\Cnuantes. ' • C'est en la paroissed'Amou. • • • On a11pelle vulgairemeut ce mal le mal debaire. •(Tablean de l'inconslance 1/es 1111111· vais ange! et demons, cte., p.~ de replstrc. Cf. p. 357, 358.)- Le dnctcur Calmcil a consacré a l'épidCmte d'Amou, en t6t3, te§ VI du ch3p, 11 du lh. IVde son traite de Ja f'olie, dont le litre r~paraitra plus loin. Voyez t. 1, p. 503-511.- La m~l~die convulsive dontilest lciquestion n'apointdisparu avrc l'é¡w¡uequi l'a\·ue naltreet aveclesmal· heureuscsquien étaient alleintes. Aujourd'hui mCme elle existe sur un autrepointdcla t'rance,1lansla!Jassef:retai;ne,0U l'on trnuvenom!Jrcdeíami!lesdont11ueh¡ucmc111hrc, livré,suivant lacroyancegénérale, a l'ernpiredeSatan,estamigCdela honteuse infirmitC d'aboyer eornrneunc !JCtcau lieu lle parlereommeun chrétlen. L'uni11uerernCdcest, U ce c¡u'ilparalt,!le\·cnlr hmnblcment baiscr un jourdegrande fCte,ll l'heurcdel'oflice,la statuc rniuculeuse de Nolrc-Dame-du-1\rmcier. Voyez lea Aboye11Bts de Joaselin, excHr– sfon en Brctagne 1111 111oia de nial 185ti, par C. Jeanncl. Hcnncs, imprimcric de Ch. Catrl et comp., t855, in-1'l. D'un autre cOté, !e D' Champouillon vient d'adresser ~la Galetlc desMpil1111x (nGdu17janviert857), 1les renseignementscurieuxsur unernaladieap¡HMC /c tliliredea11boye"rs, q11cplusieursjournau1ontre¡iroduitspar3na!yse,entreautrcs,l11 Cazet/e du Midi, nG du jeudi '!!! janvler de la m~rne annéc. Outre cette comm11nicatim1, on en trouvera d'autres faites ~ l'Ac3démie des Sciences sur le méme sujct, p~r il!M. Bosredori et L. Pite, dans la preniiércdecesfcuillcs, n 00 dcs2et tGdécernbretS!iC. 1 Nico/ai Remigii... Du:monolatrieire Li/Jri tres, etc., lilJ. 111, C3p, 111; edit. LugduP. iP officina Vi11centii, M.D.XCV., in-4G, p. 310-330. 1 Di~qnisil.magic., lill. \'I, cap. 11,sect. l,qua'.!st. 2.Cf. Tabl. dc/'inconal. deama11P. angu ,elc.,p.365.)