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SUl'J::US'l'l'J'lONS. 161 Tout ce qui rcntre dnns les maladies épilcptiqucs et toutes les inílrmités sul;ites et persistant avec intermittenee, <lont quelqucs données antérieurcs ou le médecin ue justifieraient point la cause naturcllc, scront att.ribuées bien vil.e Uune influcncc surnaturclle et maligne, gait;; emana 1• On cherche r.mtour de soi la pcrsonne qui aurait pu <lonncr le mal, et malheur a celle que l'on soup-;on~ nerait: on la sommera ele fairc disparaitre l'cffct de ses maléfices, sous peiue de perdre la vie sous le bU.ton, ou mCme do.ns un four chaud. Des fait.s assez rapprochés de nous, et qui se sont déroulés devant les tril;unaux , oni souvent démontré que ces mcnaces n'étaien1. ·pa.s toujours vai11cs ! . ' • Je reco¡;nois pourtant parmy !es maladies populaires, dit de l'Anere,une cerialne maladlequ·ona1!pCllccn Fr.ineechouchepo11lel, et en Espagne laper.adillo, delaquelle lc eommur1 1ieuplcesunt pu fois tourmcnt~, il crOil ordinairement ([Ue e'cst l'a1tour,hement de ([UClque sorcicre, • ele. (L'lncred«lia el wescrermce dii sorli/ege, etc., tr2ieté 111, P.17:5.)- Sij'ai biencomprisle pass.1¡;equi préeCdc, du temps de Louls X.111, 12supers– lillonqu'il signale régnaltdececüté-eides Pyrénéeo>com111ede l"aulre;mais M. de Maistre ne,·eutpas qu'il yail enEspa¡;netrace del3 moindredeecs faiblesscsdel'esprit humain: • Vouseonnaissc1,j'espt:re, dil-il, de forlhonntlcs gens etfort au-dessusdu pcuplc, qui troi!'ntde lameillcurefoi au1amulettcs, auxapparitiuns,aux rem~dessympathiques, au1 de\·ins et devincresses,aux songes,k !athéurgie,illacommunicationdescsprits,etc., etc., ete., et quisortiront brusquement de table si, parlecombledumalheur, ilss'y trou~ Vent assisaveedouzeeonvi\"es; quichangerontdecouleursiun l!lquaissacriléges'avisc derem"erserunes.aliére;quiperdroient plutiJtunhéritagcquedesemettrt.cnroulc tclou teljC1urde Ja semaine, ete., ete., etc. Ell bien!... allez en Espagne, \'ousserczétonnéde n'yrencontreraueunedeecs hu111ilianlessuperstitions. •(Lef/resü1u1gimtilhommeruse «11r l'lnq11i1ition eapagnole. A Paris, ehez Méquignon fils alnt, M.DCCC XXII, in-8°, P.100.)-Si ee que dit M. de Maistre.est rondé, ce qui orfre matiere ll diseussion, il n'cu est pasmolnsvrai de dircque le3 Espag11olsn'onl poinl toujours été ~ l'~bri de la supersti– tiou. Un 1nol de Guillaume d'AuHrgnc sur les cavallcrs fantasti.¡ucs déslgnés chez nous sous le nom de 111emie lltlltq11in, et en Espagnc souscclul d'ar111te a11liq11e(G11i1iel111i Alv~rni... Opera omnia, etc., cd. M.DC.LXXIV,, lu-roJ., 1. I, p. lo.17, col. 1, BJ, le traití: qu·en 1559, Martin de Arles, arcbidiacre de !a vallée d'Aylm en l'église de Pam¡lelune, puhlia eontre les pratiqucssupcrstilieuscsde son temps,tralté oiJ 11 cnsignalc Plusiturs usltiesdans le royaurne de NHarre, atteste ce que nous vcnonsde dire. Folio 181·ceto, ll ¡1arlcdesinnorubrablessupcr5titionsquiavaicnt cours en Andalousie, dont les habitants, dit-il, remportaient sous ee nppClrl sur tous les autres Espagnols. - Daos la PrcmiCre des romances úu Cid, oil J'on voitcomment Diego Laynez éproU\'a le eoungede son lils Rodrigue, ilfait appeler seseníants, et, sans leur dire un scul mot, il leur scrre l'unaprtsl'autre lesmains, •nonpas,ditlepol.\te,pouryconsidércr les lignesdelachi– romaneie,carce lle mauvaisceoutuniedesdcvlnsn'étaitpasuf-e enEspagne, •cte. (Romon· eerodel Cid, publicado por A. Keller. Paris, por Il!ane-Montanicr ycomp., 1&W, en 12, P.3,rom.'l.) • Le 29 avril t850, les époux Subcrbie, eultivatcurs de l'arrondissewcnt de Lourdes (lla11tes-Pyrén~es),attir~rentche1 euxunevicil!e íemmenomméeJeanneDcdourct.Versucuf heures dusoir,apres·1e eoucherdes cnrants, ~far le Suberhiedit :i 11on mari : •Celle rcmme ni·a (lonn~du mal,il fau1 r.h2urfcr!efour ct l'yfaire grllll'r. • l.CHrls, lr.s protestalious 11

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