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158 LE l'!YS Il!SQUE. aussi détcstablc superstition, et le coupablc re~ut un chütimcnt cxcmplairc 1, sans que personnc songcüt a faire rcmarquer que la rápure de crUne humain figurait encorc, il y a r¡uclqucs années , dans le Codcx, parmi les remedes contre l'épilepsie ', et que cette prescription date de l'épor¡ue oU cette maladic, considérée comme possession du dérnon, était surtout t.raitée par une infusion de rcliques rápécs, ou au moins par la. boisson de l'eau ou du víu <1ui avait servi 3. laver ces vénérables restes. Riches en sources d'eaux minérales, les paysans ba.sques, a l'cxcmplc de leurs voisins 3, les entourent d'un coite supcrstitiettx. A Cambo, par excmple , la vcille de la Saint-Jcan, ils arrivent it minuit de tous les points de la contrée. Ils commencent par danser; aprtls les <lan:;cs, ils courcnt aux dcux fontaincs, en intcr<lisent l'acc~ aux paisibles Luveurs, et, malades ou nou, tous tant qu'ils sont, ils boivent 11. l'une ou a l'autrc, a toutcs dcux D1eme 4. Cela fait, et s'il a pu se Laigner dans la mcr, a Diarritz, le dimanchc qui suit l'Assomption 1 le Basque repose ayee confiance Wnt le reste de l'année; ¡¡esta l'épreuve de toutcs les maladies 5• ' Trois jOUNi d'cmprisonnement. (Gazeltt des Tri/nrnatu::, n° du lundi 31 juillct et 1eraoiit 18M,p.U3,col.1.} ' 1,'aneicnnemédednc faisaitcncorc usage d'un ecrbin liehen quieroitsur lccr~ncdes morts.Voiei la eomposition de l'undes principaux remedescontre l'épitepsie cmployés ~la findu XVllesléele: • Prenez polipodede ehCne !Jien SéCl!éCCI réduileen ¡K)Urtre subt!IC, del3mousscducranehumaind'unepersonnet¡uiasoum:irtunemortviolcntr.,rilelures<l'on– glcshml'lainsdcsplc<ls et des rnains,<lechaeundeux dra¡;mes;r~cinedepérmeséehée, une demi-once ;duvrai gui de cheue,dcmi-oncl'.11 fal!t le reeueilliraudéelinde Ja hmc,• cte. ( nemcdc1 .to11~erains et experimente; lle Mon.tit11r /e ckualitr Digby, etc. A PJris, chcz Gumaume Cavelier, ~f. DC. LXXXIV., ln·8'\ p. ro.) Pline, 41Ui r:i¡1por1e cerlains de tesremédes comme déjii prescrl!Spar lesmé<leeinsgrecs,en flétrit éntrgiquernent ru~age (llisl. P-at., li\'.XXVIII, chap. 11 ), et l'icrrc (\eLancrc r~nge l'us.igede 13 uelured'onglcs et dela poudrctiréc tlucrine d'un larron fralehemcnt 11cndu, parmi les superstitions d~u­ gcrcuses. (Tab/ea• dt l'inconsta11ce desmauvaisanges, etc., liv.V,dise, I,p, 3.IB, M!l.) -Voycx,pourl'indicatioudesopinionsdiversessur l'cmploidu cr~nchumaindansletral- 1ement de l'Cpilepsie, fridtrici llcnning,medicirtaidoclorisel praclici Bardt11..tilf, Ana/tela lillerariaepilepsiam spec/antia. Lipsi:r, apud llcnricum Graerr, imccxcvm, in-4º, pars 111, mc11ieamentaria, cte., ~rt. Ifomo, p.171, 172. • Voy. Sial. giii. dr.1 départ.pyr., t. ll, p. 367, 318,408. • l.e pilletinage de Nolrc-Damc-du-Roneier, ~ Jossclin, se lerrnine de m~me. Au sortir de rtiglise, ou eoudult l'alioyeuse h la fontaine de la &linte-Vierge, elle se lave les mainst'l b ílgure<lans eNtcenufralchc,et boituneoudeuxgorgées. (Le1Aboye11ses 1/e Jouelil1, etc., par C. Jeannel. Renncs, imprimerie de Ch. Catcl et Comp., 111.!iti, iu-1~, 1>. 1'!. Voyez ~ussi p. .W, 47.) • A. GermonddeLavignc, Au/our lleBiarriti, cbap. \'I, p. 106. Oans le ¡1érlmNre décr!