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12 LE PAYS IL\SQUE . idiomc avcc l'héLreu et le plténicicn, et rcnonccr it l'cspoir <(LÚ1.vait Leilmitz de retronvcr le Ucn:cau de la laugtw basquc cu Afriquc 1, par oll ~L EichholT fait venir lle l'ouest de l'Asic, de la régiou des langucs _ chahléenncs, les aucetres des Cantabrcs '; cspoir aussi pen fondé, ce !lle semLlc, que l'allinité signaléc cutre l'cscuurn et le grec, par Guillaume de Humboldt 3• NonoLstant ce qui précedc, je veux:, avcc 1'abL1í Danigol 4, fairc rcmarr¡uer ce fait, tres-facilc 11 prouver, qu'il cst bien pcu de langucs, s'il en existe toutcfois, dont le vocalmlairc se rcsscnle uu mCme poinl des traditions hiblíqucs. Il n'est, en cffet., nullc– mcnt nécessairc de torturcr les radicaux Lasques pour y (lécoun'ir les traces de la création, tlu llélugc, dn Messic promis, et.e. Voyons plutót. En cseuara 1 aste, la scmai11e 1 signilie 1 dans son scns pt·oprc, commencemenl, et chacuu des jours ramCnc a. ce andcnncsetmodcrne5; peus'cn fautr¡u'i\ n'aíllrmc![UC llieu pnr!aitbasqucdanslcparadis lcrrcstrc : • Je nesais pas, dit-il, p. 2U, si la languc du l'Crc Ctcrncl... Ctait escnara, basque;jcncserai pasasscz hmli pout: soutcnir qnc le PCrc Ctcrnel parlat basr¡ue; mais cc1Jn'ilyadceertai11, c'cstquclcnomdcl'arche,cn basr¡uearkli,arlilia,arehe,ctce!ni de!'csphedeboisdontl'archeou arJ.;liadcvaitCtre constmilc,sont1les mots bas11ues, escl!llrac. • Le digne abbé termine d~ ecttc nrnni&rc ; • Que !'on coznicnne done cnfin qu'il n'y a aucunc langnc dans tont l'univers qui approchc plus de !a l~uguc que le PCre Ctcmcl a lnspiréell Adam, •etc. '•S'ilyav1Jitbcaucoupdem1Jtsbasr¡uesdansJc eophte,cclaconfirmcroit... quel'ancicn rspagn1Jl et aquitaniqnc pOU\'1Jit Clre \'Cnu d'Afri¡¡ue, • ele. J,ettre XXI 3 ~l. l'ilathuri11 \'cyssicrc la Croze. (Gollw{redi Gu.il/elmi Leib11ilii... Opera omnia, ele., stud. I.urlnvid Dutcns. GcncY;c, apud l 1 rntres dcTournl's, MllCCLX\'111, in-4°, t. V, p. iiOS.) Cf. Collcct. etym., nº XI. (!bid., tomi VI pars 11, p. 2W.) - La languo berbi'l·e 1Jíl'ran1, eommc le liasr¡ue, lepllCnomCned'un isolemcntcmuplcl, ccstraitsdc resscrnhlauceauraieutpu fairc sopposcrr¡ucJquc parcnlécnlrc les lkrhcrset les Risques; rn~is laeum¡1arnison des lan¡;ues rlcecsdeux pcuplcsadémonlréjustcmcnt lccontrairc,1)11i:;1JU'onnelrou"caucnncanalo¡;ic cnll·c elles, ni sons Je rapp1Jrt des mots, ni sous cclui des forme~ granuuaticalcs, r¡ui, pour· la conju¡;aís1Jn, rappelle d'unc rnaniCrc írappantclcsJangucsdcl'Arnél'iqucscplcntrio1wle. \'oycz l'arliclc dcKlaprothsur !a disscrtation de!'ab~éDarrigul, dans leBul/el.1le:; se. hisl. de l"éruisac, t. X\'lf, p. 340,:i41. ~ Para//ille tles /a11g11cs de I' Kurop~ et de I' lnde, cte. Paris, Irnprimcric royale, llI OCCC XXXVI, in-.tº, inlrod., p. 'i:'i, 14. • Dans unclcttrc en date du 12rléccrnbre1801, ccsav.~ntécrivail l1Wo\f: •Jc r!écou1Te ~ans eessc de plus en plus du grec dans lebasr1uc. ~ ( Wi/helm von Himiboldl's f}esammM/e lVerke. ncrlin, grdrucll und verlcgt bel G.Reimer, 1841-46, ln-8'\ t.V, p. 210, lclt. LXII.) -l'lusicurs autcurs ont préteuduque les cütes (Ju g1Jlfe de Hiscaye avaient üté pcuplCe~ par les Grecs; mals les fails rnaiu¡uent ~ 1·~p¡1ui de ceuc opini1Jn, el, r,ommc dit !eprovrrbc haS!.¡uc, us/ea, eiyaJ.;ilea, 1Jpioion n'est p;is sciencc. Voyez, sur ce point, Ja dlscussion du !'. Gabriel de llcnao, liv. !"', chap. LVII et LVIII de ses At'erig1rneio11es de /aa (111/i– !JNcdades 1/e Cant11!11'ia, p. ii36-J.t.G. • Disse~latio11 crilique et apologé/lque sur la /1111gue basque, ¡13r un l'cc\ésiastii¡ue rlu rlioc~se deB1yonne. l3ayonnc,•h• l'i1Hpri1Heric llenutwrt-Fau1·et, sansdate,i1t-Sº, I'· 55,50.

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