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SUPERS'flTIONS. 149 viennent rlc ses pCres. Ce sont eux qui, entre autres choses, lui out appris celles-ci : 1° L'homrnc <1ui le luncii voit a. son levcr une fcmmc sous sa fcnCtrc, cloits'attemke dans la scmainc a sept jours uéfaslcs t.issus de ronces et d'o1-t.ies 1• :2° Qui a bourse bien garnic clans sa pochc, lorsque, pour la prcmiCrefois, au printemps, il enteml le clmnt du eoueou, peut compter, dans le cours 1lc l'année, sur toutcs les faveurs de la fortune 1• 3° Sur nn~ famille de sept frCrcs, il y en a un qui doit Ctrc marqué de la croix, c'est-U.-<lirc avoir dans l'iutérieur du palais ou sur la langue J'empreint.e d'une croix r¡ui lni communiquc la vcrtu de guérir, par la succiou, les morsurcs des chiens cnragés. C'est principalement dans le Gujpuzcoa qu'il existe de ces gué– risseurs; et da.ns les famillcs oll il se 1rouve sept gar<_:ons, on ne manque pas ele donncr a l'un d'eux cet étut, qui, grice 3. l'entiCre confiauce du peuple dans les remedes du croi!é, qu'il regardc rl'aillcW's comme une cspCce de saint, ne la.isse pas d'Ctre assez lucratif 3• 4° Le jour de son mariagc, et pcudant la cérémonie, un fiancé prudent aura sur ses genoux un pan de la robe ou du ta.blier de s<L fiancéc. Cette préca.ution , discut les nmtrones, mcttni les jcunes époux a l'abl'i du rcdoutablc maléfice appelé esteca, par antiphrase, et ri.ui consiste dans une inévitaLle et invincible antipathie qui les désunira.it a. jama.is . [Jo Si le célébrant ouLliait de fermcr le Misscl aprCs les ora.isons de la post-commuuion , toutes les sorcieres assistant. iL l'office ' • llnousarriveradum3lheur,sile ma1i11nousrencontronsdansnOtreehcminunprClrc, un molne, une tille, •ele. (J.-B. Thiers,Trailé des s11perstitiona, cte., liv. 111, ehap.111, 2" édit. Jlaris, M.DC.XC\ '11. -DCC.IV. , in-8°, t. 1, p, 200.) - Quclques lignesauparavant et aprl!s, onvoit que les mreurs de la !\lle déridaient le frontsév~redu destin, puisqu'il devaltarrivcr dubonl1eur sieellequel'on rcncontraitétaitunefil!edCbauchée. ll suffisait mCmede penserlt des femmesde t.ettcclasse pourohtcnir un résullatheurcux. On nedil passie'élaitpourlamonle. • Dans les Higblands d'Beosse, e'est un beurcux pr~sage que d'etre en marche qum1d on cntcnd pourla premitrcfois leehanl du coucou. (Popular Rhymeso(Scot/aNd, p. l'i:t.) • SouveNirad• Paya Basq~e el du Pyrénées, cte., p. 68, G9. - A\·ant de finir ce eha– pitrc, nous rcvicndróns sur eetteclasse d'iudividus, ~ ¡iropos d'autres"Charlatans dememe cspl!ceconnassous le nomde&aludad/Jf'es, d'e1wl/modores.
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