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L'ESCU AHA. jj L'opinion qui rattache l'escuara aux laugucs de l'ancienne ILéric a généralcmcnt prévalu ; ma.is d'autres systCmes se sont aussi fait jour. L'un d'cux, que l'on a cherché a ressusciter il y a quclqucs années, consiste a présenter le ba.sque comme un dialecte tartare 1 ; mais, Uce qu'il parait, rien n'est moins fondé. Quinze ans avant Borrow, l'un des grands savants de ce temps-ci, autrcment com– pétent que le missionuairc anglais, s'étant livré a une comparaison du ba.squc avec les idiomes a.siatiques, principalement avec cem: que l'on appelle sémitiques' n'avait point hésité a déclarer qu'il u'avait pa.s aper<¡n ces licns de p:ueuté que l'on prétendait recon– uu,itrc entre le dialecte en question et la tangue des Escualdunac ' · Jl faut done aussi raugcr parmi les reverics tout ce que la Ba.stide 3 et l'aLbé d'lhm·ce de Uidassouet' out écrit sur l\tllinité ·de cct l\cid & Co, cte., in-8°, p. xv}, s'appuyantsurLhuyd (Archa;o/oyia/Jl'ilatrnica, etc, Oxford, MDCCVII, in- folio, prcr. At y Kymry. Cf. p. 26!1) et sur le n. Murray ( ItiRtoru o( tlle European LtJ.nguages, cte. Edinlmrgh, 1823, in-8°, vol. ! , p. fo8), et M. J. B. Wright, <1ue M. et Mrs. Hall {lrelaud, etc. London : MDCCCXLl-Jll, gr. in-8°, vol. ll, p. . u,s, uot. •• Cf. p. 449) appel!cnt • an accomplished lrish scholar, • r~ngenl aussi !e basque daos Ja mCmc famillc 11uelc bretnn, le ga\Jique el l'irlandais,en dé11it 1lc ee r¡u'a Ccrit Vallanccy (An Eu au ou lile Anliquily of !he Jrish Um9ua9e, cte. Duhlin: vrintcd hy an1\ for S. Powel, ill, occ, LXXII, in-8°, p. 61-63). ' Tke Zincali, ete, Loudou: Jolln Murray, 1841, pc1it in-8°, t.), p. SOO, en note. • Mtmoiresre/a/i{llli 1'1hic, cte., par ~f. J. Klaµroth, t. 1( l':1ris, ~I DCCC XXVI, in-8º ), \l. 21-i-'!3-i. Cf. Jousnal Asialiq11c, 1821, et le Tciups, nº ilu H julu 18:i1, artielc répétC dans le Bul/c/indesscicuceshistoriqucs, cte., de M. le h~ron de Ffrussae, t. XVIII , p. :558-343. - L'un des compalriotes et des eonte11111or~lns de Klaproth, Chr. Golll. Arndl, daus son ouvragc inlitulé : Ucbcr 1/c11 llrspi·uny tmd die ~erschiedcnartiye Werwm1dt– sclwft 1/er Europdisclien Sprachen, cte. (l'ranHurl am Main, 1Sl8, in-8", p. :ID), \'OUlalt prou1·er que le liasqueappartcnaiLll Ja rnCmc famillcque le fiunois et le samoiCdc, et que le eeltique s'y ral!aclrnit par quelriues-11nes de ses raeines. Rask ( Ueberllas A//er~ml 1lie f.:c1tt11eit der Zend-Sprache, etc. Berlin, bei D1mekcrund llumblot, 182G, pctil in-So, 11. ®) a cherché également ¡¡ r3\taeher les llasqucs aux t'innois. De nr.s jours, ~l. ~bury cst rcvenu sur ees parenlés., auxquelles il eroil, du molns ~ la prcmit:rc. AprCs aYoir f3it rcmar(1uer11u'cn basque la déeliuaison s'cfíeetue 11 l'~ide de postpo~itions, eommc dans les la11¡;uesougro-tartarcs,quclaconju¡;aisonrappel!céga\cmentcelledeces langurs,ct queleverbebaSIJUepréscntccn n1t:me tcmpsuneex1rCmr m1~\ogicaveeeeluides tangues amérlc~infs, il eonclut aiusi: • La l~ngue cushrienne appanit done eomme un chalnon 4JUI lie la languc ~méricaine ~la fümille uugru-tarlare, et ce qui le confirme, e'cst (¡ue des }lartieularitéstoulesspéelalessont communesau bas11ucct ll quelques-uns des idiomcs11ui se parlent de¡mis lcnord dela SuCdejus;¡u'lll'extrémltéduKannehaO.a, tlepttisfollongrie jusi1u'aulnpon. • (/,a Tare ti l'lfmmne,etc., [1.400.) • nisserllltio11 sur les /fu.~1111rs. (A Paris, de l'iJ11primeric de Vallcyre l'ainé, 1i81:, in-8"), art. VI, p. S8i-4SO. • llistoirt des Canlabru,ou despreniiers co/ons dc toule l'Europe,etc., t. 1 (lcseul JJaru ). l'aris, che:¡¡ Jules Didot a!né, t825, in-8°. De h p~ge242 a la page.t09, l'au1e1ir eh,rebe lt démontrn la supi'riorlté <le l'irllom~ iui111iq1u basque sur toutes les hrngnts

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