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142 LE PAIS IlASQUE. 11 cst hon d'ajouter ccpendant que les Rasques éprouvent une répugnancc inlinie U tenir sur les fonts un de ces cnfants. o: Pcndaut tout le tcmps que j'ai habité la bassc Navarrc, me dit M. le vicornte de Belsuncc, je n'ai vu r¡ue M'n~ G., de Garris, marraine d'unc petite Ilohémicnne, dont la rnCrc était accouchée asa porte. Encare cette dame, dont le mari cst Basquc, était-cllc Béarnaise. » Les Bohémicns domiciliés dans les connnunes, et il y eu a bcaucoup, cuvoient leurs enfants Ul'école commuuale; considérés commc indigents, ils nepaientaucune rétribution. Lit., ilsappreu– ncnt st.udieusement a lirc et a écrire' sans rien uégliger de ce que l'on enscignc dans les écoles primaircs. Les parents comprennent de quel avantage ces connaissances acquiscs leur seront plus tard. Gargous et filles suivent l'écolc et le catéchisme jusqu'it l'itge de la prcmihe communion, qu'ils font comme les autres cnfants de l'cmb-oit. Une fois la cérémonie tenninée, ils sortent de l'églisc pour n'y plus rcntrcr. Les gar<;:ons attendent l'Uge de dix~huit ans pour se maricr ü. leur guise; les filles, plus précoces, commencent immQtliatcmcnt leur vie de dévergondagc. Que si l'enfant de Bohémiens nomades cst élcvé de meme, il prendra infailliblemcnt son vol vers la foret dCs que les ailcs lui seront venues : Ait:;ean yaiac, aitzerat nahi; qui est né dans le bois, aime U. y revenir. Ou s'est demandé longtcmps, on se demande cncorc ce que les Bohémiens du Pays Rasque font de leurs morts. En les voyant mucts a toutes les questions qu'on lcur fait a cet égard, et si peu dégotités de la viande corrornpuc, on est alié jusqu'1i. supposcr qu'ils mangcaicut les restes ele ccux d'cntrc eux qui avaient suc– combé; mais, en vérité, c'on est trop 1 et il ne parait pas que les dcscendunts des parias de l'fnde se soient jamais rendus coupables d'unc telle énormité 1• ll est bien vrai de dirc qu'on les voit raremcnt réclarncr l'assistance du fossoycur et une place dans le champ du rcpos; mais la raison en cst Lien simple. Ils ne h:mtent jarnais les cndroits habités qu'cn bonne santé et dans le lmt de s'y livrer aux diverses industries qui lcur sont fumiliCres. Ul, si 1 Ccpeudant, s'il faut encroire Grcllmaun, qui eitesesautorités, le crimcd'antbropo– phagie n'cot pas r:1rc chcz les Bohémicns. Voyez ebap. IV (de /ewr nuurri/ureet de Jeur boisson),!J.5fVi.3.