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136 LE PAYS BASQIJE. dont ils pourraicnt a.voir hcsoin. Et si quclqu'un destlits mail'C~ y apportait aucune négligence ou rclard , lcsdits cornmissaires en tlresseront procCs-vcrbal, r¡n'ils feront passer a l'instnnt au Préfct, pour etre pris contre eux t~lles meSUl'CS qu'Happartiendra. A1rr. G. - Une expétlition <lu préscnt arrCté sera adresst\e au ministre de l'intérieur, au grand juge et ministre de la justicc, au général Mauco, au commandant de la gt>ndarmerie, aux sous-préfets de Mauléon et de Ilayonne, et aux autres commissaires nommés. Les sous-préfcts prcndront, tlc lcur cóté, toutes les mcsnrcs r¡ui seront en lcur pouvoir pour en assurnr l'exécution, et en rendront compte au Préfet. Signé : DE CAS'l'ELLA~E 1, Dans la nuit du Grtéccmhrc 1 époquc fixéc par l'arrCl.é du préfet., tous les Dohémiens du Pa.ys BasítUe furcnt cnvcloppés commc dans un filet, et couduits tlaus í¡uelquc dépót ou a. bord de vaisscaux qui les délmrr¡uCrcnt sur lu. cót.c d'Afrique. • Ccttc mesure vigou– rcusc, r¡ui re<;ut (la.ns son ex:écution tous les adoucisscments que la justicc et l'lmmanité réclament, dit un écrivain de J'époque, fut un vérit.a.blc hienfait pour le département ' . :. ' Arehives dudépart. dcsBasses-l'yrénées,rcg.n° 13N, fol.2, nº 1. - Voyez cneorc le ro1. 33 vel'iUl, un57, et le rol. 49 recto, nº 79. L~ suite des registres renrennc d'autres arr~tés ¡1réíeetoran1 rclatiís au:i: Bohémicns: le rc¡;istre n° U, fol. 40vcrsn,nº 65; fol.60 verso,n°9.l;íol.62verso, n° 99; fol.88recto,n° H6 ;1eregistre n° t5, fol. tf0 rccto, nº 182; fol,162 recto, n°254; et Je registren°17, fol.101 recto, n°U3. Outreccs ~rrCtés, les archives de la préíccture rcnfcrmcnt une douzaine t!o lias.ses relafües an1 UohCmicns du r~rs Basque au eommencemcnt1te ce si~c\e, • L'llermileenprovince, etc.,parM. Jouy; .i.m~ édltlon. AJlaris, chez Jl!llet alné, t818, in-ti,n° v111,5avrH1817(1es JJasquc&;, ¡J. 100, 107. - llesrcclwrcbescntrcprlscsrar M. llaramboure, juge de paix du canion de Saint-Jean-de-Luz, dans ta ma!ric de ccite vil\c, comme ll Ciboure el ll Urrugue, sont rcslées sans rósullat. Dans les archives de fa prcmillre de ces localités, il n'a í:tó tronYí:que dcui hlitres refofües au rctonr dudópQt de mcndieité de Caen de seiw Bohémlens, s~ns doutc précédcmmcnt colClés de Saint-Jean– de-Luz, bicnqu'il nesoit pasfait menlion Ue cctte partieularité. Se touruant d'un autrc c(Hl:,~l. llaramboureainlerro¡;é r¡uclquesvieux dCbri~ de l'llrni¡;ration rorcée, entrcauLrcs Marie J1burhide, femmc Frmit:nis Cbamclkr, ~g~c de 88 ans, qui habite Ciboure. Ccllc ,·ieille fcmmc se sou\'icnt que la \'Cillci de la rete lle Guiltary (b Saint-Nicolas), une pa– trouille entra la ouililansuncm~ison r¡u'ellc hahitail aveeson mari et son enfant, ;igédc 18 mois. L'un des bommcs de celte patrouillc lui dit que l'on ven:iit les chercher par rmlrc dn gouvernement, r1ui voulait les cnvoyer dans un r~ys étrangcr,oildes terrcs, a\'ecles nu1ils nécessaircs~ lcur n ploitation, Jeur scraicut donnés,ele. lls fnrent immédiatement eonduits, lous les trois, ~ l'ancicn couvent des Rócollels, entre Cihoure et Saint-Jean– de-Luz. Déj~ plusicurs Uobémicns y étaicnt enrermés; d'aulrcs y furcnt amcnés plus tard. Dcu:i: joun 3prt!s, lis furenl tous courluits ~ Bayonne, et ptacts, les hommcs ~ Mfgnon, r1ui élaitunepriSQn ~ I~ ported'Espagne, lesfemmesa l'aneien eouven1desCapucin,. Aprt~