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L'ESCUARA.. sés 1. Nul doute 'JUC les procédures engagées pour on cont.rc des lfa.;;qucs' soit ii Jfayonuc ' soit a Dax' llC fusseut en fran~ais; mais les grclliers chargés de rnettre les afll:tircs c11 état, étaieut i.enus d'employer des notaires \·ersés dans la langue des inté– rcssés ; plusieurs rCglcments des États de Navarrc leur en faisaieut un devoir ' · .. C'cst une laugue étraugc que le Lasque, c'est le vicil cspa– gnol. • Comment l'e11te11d Scaliger? Veut-il dire qu'il n'y avait :..mt.refois r¡u'uuc·.'Sculc h111guc dans la Péninsulc ibériquc , et <tnc t:ette lauguc était le Lasque? Luí prGtcr m1e pareillc opinion scmit supposer qu'il ne t:onnais~ait ni StraLou ni Plinc, ']Ui t.ous dcux out parlé, cl'unc fa<¡on plus ou moins explicite, de la pluralité des langncs dans ceHc parlic <le l'Europe 3• Selon toute apparcucc, l'escuani u'était parlé que daus les licux oü il a cours aujourd'lmi , tout au plus dans le voisiua.ge , par un ou plusieurs peuples dont le nom u'est. pas encare fixé, et uc le sera pcut-Ctrc jamais ' ·Si '\'oycz Tablean lle l'incfmsla11ce des wrnVtlis 1m9es et t/e1111>11s, l'IC, A Paris, chcz Nicolas Buon, ~/. DCXIII., in-.iº, liv. VI (Si m1 prc~tre cm1wiet ort lombe en irregu.larilé pQur cslrc interprete ou lruchement con/re des sorciers), disc, 1, l•· 407, 408. L'inlcr prCtc don! n\'nit fait choix (le l'Ancrc, étnit lidNe, prompt, clalr, bien entrndu dans sa lan¡;uc. • On mcdira,njoute le terrihleconseiller,i1u·i1 est plnsS(.avant en son lan¡;a¡;c naturcl qu•il n·rntcnd nostrc l~ngue fr~ncnisc, et qu•il les prut micux intcrroger 'lllC nous rcndre leurs rrsponscs en francois.... On S{.;tit bkn que ridiomr b~squc csl disscmhl:1ble :iu írm1{.ois, que paríais~ u rtnincs rencontres i! cst plus cmc~1ce l)Ue le nostrc, et parfois muin~. • etc. (l'. 413.)-,\upMnvnt1til avaitditdu mCmc inlcrpr1'tcbasque • 11u"encore 'lu·il rntendist mcrvcillcuscmcnt bien rctlel1111guc, nc1111lmoins il ne pouvoil u11us la n11i– por1crnveclamcsmc intelli¡;enc,eNlidclité,ttlanous rcndrecnrraHCOis,vcuque lalan¡;uc J1asquea son idiomcsiprcss:mtctsigniflcatif,qu·unfortsnffis~ntel \Jicnvcrsécn la lan¡;uc fran{.oise scroit hien empesctui ~!a 1nurner en mesmc sc11sque la 1J:1si¡11e, • cte. {i'. 410.) • • t es grcffiers doivctlt t~nlr un ou dcux notaires enr¡uesteurs bas11ucs '!"Y stacbcuL la languc;ct,fautcdece,lt!sem1ucstcs,infor111ationsetautresac1csscrontfailsparlcsno– cairf'sruyaux dcNa\'arre,suivant lescommissiousquyleursrrontdescernces.... parreglc– mcnt dudlt jour 7~ juillct 1672. Accordé par monseigneur le duc ele Gramond. • ( llC9/c- 111cn/s el délcrmí11atioN8 tfcs i.'tats 1/e Na1•arre, de IG66 !1 IG!}9, re¡;-. n617, p. t5, u" M. Archives du (!(~partemcnt des Dasses-l'yrénécs.)- • Par rcglcmcnt du mcsmejour (26juin t6i9) cclluydel·annéet650a été confirmé, par laquel111(sic)il estportéc1uc lesinforma– tions, cnquestesel toutesautres proceduresscrontfailespardcsofllciersdupayscntcn– dantla languebasquc. • (/bid.,p. 5-t,nº10.t.) ' Voyez la Cantabria, diserlacion sobre el silio,y exlet1siot11¡~e tuvoen.liempode los Romunos la regioii de los (,1mlabros, etc., por el muy n. P. Mro. l"r. llcnriquc Ftorcz. En )Jach'id. Por Antonio i\farin..\110 MllCCJ.XVlll , in-.iº rsp., § XVII, n° 215, p. fiS. ' Yoyez re que dit Oihen;irl ~ce sujel, ~u cbap. XII desou f\'otilia 11tri11sque 1·a~cm1ire, p. Si-43 (De veterj Ungua Jlisparwr11m. An ea1/em essel c,¡m hoditrna i'os~onica, uu l'asr.a, etc.). Le chap. XIII, p. 44-56, est inWulé : Allctoris Sc~te11/ia de veteri llis¡1111w-

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