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116 u : l'AIS ll ASQUE. avcc les rcpréscntations du syndic du pays 1, oU se trouvaicnt peinte la désolation dans laquellc ce uouveau traitemcnt. devait iufailliblemeut le jetel', et indiqués des moyens différents de contcnter le fisc' les fermiers généraux persistkrent a penser qu'ils avaieut choisi le meilleur pour prévenir la contrebande, et la mesure proposéc cut lieu. 11 éclata alo1·s dans le Labourd une nouvelle révolte, que Bachaumont raconte en ces termes , sous la date du ~2 novembre 1784 : .. Les Basques sont toujours en fcrmcntat.ion au sujet <les limites assignées ponr Ja franchise de Icor pays. Des hommes haUillés cu femmes se meLcut U ces dernihes, et ils n'entemlent pas raisou. Ilal>ittiés 1Lcommerccr d'unc rive a l'autre de la. Nive 1 il::; soutienncnt que les employés des formes répu.udus sur les bonls de cette rivitlrc leur scront fr(}s.funestes : la ferme géuérale s'ohstine dans son projet de cii·conscrire le tcrritoire de lu. franchise, et l'on emploie contre ces pauvrcs gens des moyens de rigucur qui les llcsolent. Quand lem-s fcmmcs vienucnt au marché a Hayonne' OH Icor demande si elles sont de lel ou td village, uon compris tlans les limites de la francbise 1 et sur leur réponse affirmative, on les mene sur le champ en prisou. Dcrniércrncut la femme qui faisoit les fonctions de major 1 lors de l'arrivée des troupes a Aspar 2, a été arretéc de la sortc. On l'a iuterrogée, et elle a rcpondu l>01111emc11t qu'ilétoit possiUlc que les gens tle son pays tua.-;scut le conunaudaut ou l'intcndant. Cct avis dcplaisant a faiC augmentcr la rigueu.r, et les nas1¡ues uc voyanL plus revenir lcurs fcmmes et lcurs lillcs sont plus que jamais auimé:s contrc des gens c.¡u'ils rcgardent c::omme leurs opprcsscurs. Déja. plusieurs d 'eut.rc cux so11t pass~~ en ' Mtmoire .J1tr la d~cadenu du commerce de l/ayonneel Sainl-Jean-de-Utz, el sur les mot1ens dc le rétablir; Ju par M. Dupré de Saiut-~laur, iutcudanl de Guicnne, c1direelcur rle l'Ac~démie (les Scicnces de Bon.leaux, a fa séancc pub!iqut>du25aoüt 118!. A llordcaux, cllcz Miehel llaele, M. DCC. LXXXIII., in-4° de G4 ¡rnges. • llaspnren, Cette paroissc,ainsi que ~lou¡;ucrre,le li~s Cambo,Urearay et Mendionde, tou1cssituCes surb.rivc droitedc.laNi1·e,étaicut dcsplusintér~esa¡ouirdu bCnéfice de.lafrancbise; earleursb~biimts, ncr(ant laplupart !esmétiersdepellcticrs, dechamoi– seurs, de tanneurs, el occupCs ~la fahrication du fer, ne 11ounient tirer qued'Amérique oud'Esp,agne les matiCresprcmiCrcs surlest1uellcss·e1rn,:ail lcur industrie,et, aprCs les noir misesen rouue, s'cn prncurer un déhlt sumsant dans les pruvinces rr~n~~ises lJUi les 3VOl~inahmt. Vn~·c1 ,lf~m • .l'Ur In d~c11d. du rtlmmtrr~ ile Rayo1111e, etc., p. OO.