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LES CON'fRl\ll!NntERS. 115 Nous ne connaissons icy pour regle que l'honncur, la passion ou la fantaisie, sans que la raison y aye jarnais de part. Ces fflesmes Rasques, qui ont huznrdé dans leur uavigation des choses plus surprcnantcs que n'ont fait les sujetz des Provinces-Unies qui possedent s.y bien cct art., croiroient estre perdus si on les menoit clans un lieu d'o-U ils n'eusscnt pas trouvé eux-mcsmes la route. C'estde fa que vieut le refus obstiné de servir les compagnies d'Est et d'Ouest t, bien qu'ils facent chaque année des voyages plus longs, plus difficiles et de moins de proffit. ' · >Plus loin, le comte appelle les Labourdins • des gens toujours fols et souvcut. ivres 3, >et• des hommes plus légers de la test.e (1ue des pieds ' . » L 'affaire qui valait ¡L ccux qui y figurheut de pareils témoignages et de plus sévCrcs cncorc 5, faillit. s'aggravcr par lu crainte que l'on MaLJit dans le pays l'impót sur le sel. Celui dont plus t.ard le tabac y fut frappé, occasionna de nou– veaux troubles en 1750 , et les habitants, surtout les fcmmes de Henllaye, Ciboure, Saint-,Jcan-de-Luz, Unugnc, etc., se livrCrcnt aux plus graves cxces 6• Au lieu de chercher a en éviter le retour par des mesures U. la fois patcrnclles et intclligentes, le ministCre médita de rcstreindrc encore la franchisc dont jouissait le Labourd. Un habilc adminis– trateur eut beau préscnter des observat.ions qu'il rendit publiques, ct dansl'Tfistoire1111111rel!lde l'homme, etc., parl.C. Prlchard, traduitcdc l'anglais¡m len• F. Roulin. Parls, cbcz J. n. Bai1Mre, 1843, in·SO, t. I, p. 349·352. - On trouvcra desapprh ialionsdu caract~rc des Alavaisct des 13isr.a}'cns daus le Oicllonnalre géogra– Phlque-hisloriqucd'Espagnc, sect. 1, 1. 1, p. 52, col. t, et t. II, p. 487, col. 2; m3ls il ne fout pas espércrde ricn rencontrtrdans un pctitlivre intitulé Voy11ged1111s le Poy11llasqHt ti ~1!$ bai11s de Hiaril~, conlenant des observaiions or la lanoue du Rasq11es, /e~r8 111rzurs, /c"r caracl~e, etc., ¡iar Prosper de Lagarde. Paris, Audi11,1835, ln-t8. J'ai bien 11cur qu'iln'e11 faille direautaotde Clémencede&rlieu,01i l'hommes11111caracltre,auec d~& notts sur /epeuple /uuqut, par Mm" Chcmin. Paris, '1809, trois volumt'S in-12. 1 C'est-lt-diredcs lndesorientales etoccidentales. • C!!rrnp.ad111iJ1i11t.,t. l, p.~l, 8fi. ' (A)rrtspOPd. adm., t. I, p. S'H. P~rlant ensuite, p. 8'2G, d'une résolution prisepar la Patoisse d'Urrugue,il dit : • C'csloit... ll 3 heuresapresmldy,circons11mcenot31JJe,parce qucbcaucoupdegense:;toienly\'fes, • • Corrtspond. adm., t.1, p. 855. • • J'ayal!'airelldesgensprivés de tout bonsP.nset non ~sde lumieres naturellcs.• (P. 836.J- • ~'S bestes íérocesqui servent mleuxquedeshommcs raisonnables ll enrichir leroyaumeet ~ appauvrir l'F..spagne, •etc. (P. 837.) Sanadon, Euai1111r la no&lene des 1Jasq11es, §V, p.2M>.

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