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10'2 LF: P.HS BASQ UE. souvenir des Pcrkai'n, des Curntchct et des Azanza., qui furent les plus grandes célébrités du sikclc demic1-, et dont hLgloire se perpétuc :m;jourd'hui en Frunce daus k s Harriaguc, les Gascoila, les Andrcau, les Mercapide. l'crktún, qui était réfugié en Espagnc pcndant la ré,,olutiou, apprcnd que Curutchet annoncc une part.ie aux Aldudes. JI accourt, ma.lgré les dangcrs de sa présencc de ce cóté de la front.iCre, combat, i·emporte la. victoire , et rentre cu Espaguc, applaudi et protégé par six mille spectateurs •. De l'autrc cóté des Pyrénées sont aussi des jouem·s noil moins fameux et en plus grand nombre encorc, pour qui l'exercicc de la paume est comme un métier auqucl ib s'exercenttous les jours 2 • Athlet.es puissants et sages, longteil1ps ils essaient lcurs forces, étmliont lcurs aptitudes diverses, les dévcloppcut avec art, puis se groupent pa.r compaguie, et vieuuent ti.e temps cu temps prouvcr aux Bas,1ues frani;ais que rEspagnt:, leur mk.re -pat.J·ie, conserve toujow·s sa préémincncc d:ms les jeux de lem'S aucetres. Moins avisés, les joueurs de ce cóté-ci des Pyrénées se coutcu– tcnt de pratiqucr l'cxcrcicc de la paume en amateurs; quand ils se réunissent pour tcnir tete aux N:warrais espagnols, ils u'ont ni la discipline, ui J'organisation bien comLinée de ces derniers : aussi rarement obtiennent-ils le triomphe. Cepeudant de3 enjeux 1GcrmonddeLavigne, AM/our de lliarrilz, e1c. Pa1·is, L. Maison,1855, in-U,chafl.Vll, ¡t. I'l7.-Ala suitedcccuc anccdotc,l'autcurcnrap1Jorteune autre encore p1usc1traor· rtin:iire, su.nout1Jlusproprea donncr uncldéc de la rasslon des Rasques pour le jeu rtc p~ume. Sous l'Empirc, 1¡ualorzc sold~ts rtu mCme régimcnt ayant ap{lfis qu'il s·organisait unepartie ~ Saint·Etlcnne-dc·llaTgorry,partlrcntdesbords du ltbin sanspcrmission, rcm· 1¡ortCrcnt la \·ictoire,ct rC\'inrcnl~u corrs toutjustepour la bataillcd'Austcrlitz.-~l.Adcr, aujourd'bui maire di! fl.%sussarry, aux portes de Bayoune, \'illC de l'ancicnne G~sc.o¡;nc, commeou sait, aHr[bue des courses plus mcrvcilleus~ cncore ~ses compalriotes: . Les Basqucs, dit-il, ít'l'aicnt vin13"t lieuei pour vnir une procession ouunepartiedepaumc. Lo1"S11u'ils ont un long intervalle il rrancbir, ils marcbcot la nuil, p~sseut tout le jour dans J'agil~tion du plaislr, et s·cn rntourneut la nuil snivantea,·ec la mi!me lég:l!reté, 11 estrare que,durantla fCteloealc,onne,·oiepasarriverrtcs eonvives i11attendns;soldats,ils déser!ent pour s'y rendre : i1 en iJst survcnu mtrnc des bords tlu Danube. • ( Risumi de f llisloired1 Béurii, de la Gascog11e suptrieiwe el des B11sq11es. Paris, Lecointe et Durey, 1826,in-18, p. '!59.) ~ Au moyen ~ge, i!s all~ient jusqu·en An13"lct1Jrre íairc montre de lcurs talents. Dansune cireonslance, Henry \'ll donna aJ'un d'cu1, qui sansdoute etail Biscayen, quatrefüres stcrling : • To a S¡)aniartl the tenes p!eycr, R .t. • Privy l'u.rse E,;pe11ses of Henry //1e Sere111A, U.9!. ( ExcerptrJhistorica, or, lllustl'ationsof EuglisA Jlistory. London : vrin– ted byand ror Samuel Bentley, M.DCC.XXXI., grand in-S", p. 98.)

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