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HllJSE.\tt:i\'f S. IUI chevlllou, les quilles ¡ les paris U. qui lancera le plus loin une énorn1e barre de charrette, de lourtlcs pie1·1·es ou une barre de fer. ll u'y a. pa.~ encore longt.emps que daus la haute Soule ou pratiquait les jeux de la hache et dn javclot, arme 11ue le Navar– rais au moycn Uge, et le Cantahre tlans l'antir¡uité, lauvaicut avec tant d'adresse 1• Celui-fa était réputé vainqueur qui de plus loin plautait une petitc hache ou un javclot dans un poiut donné. Heste le jcu de baile en grand, qui mérite uu art.icle U. part et que je hicherai d'expliquer de mon micux. l.C .reu lle PIUlllH'. Les amuscmenls publics des Basques sont tr~s-resf.rciuts pour le nomhre : aussi cxplique-t-on facilement l'espece de culte c¡u'ils rcnde11t a eeux: qu'uue longue tradition a identifiés avec leurs mumrs. De ces amusements le jeu de paume, autrcfois si répandu chez nous ' sous eet.tc dénomination et d'autrcs, est celui qu'ils préforcut, et les grandes part.ies, qui se re11ouvcllent fréquem– ment, ont surtout. le privilégc de rncttre tout le pa.ys en émoi; je ll'cn \'Cm: pour ex:emple que cclJc qui eut lieu a füarrif.z CU sep– tcmbrc 1804 : pas mte des commuucs des deux arrondissement.s de Mn.uléon et de Bayonnc qui n'y fUt amplement représcntée. Un bcau joueur de paumc acc¡uiert vite une l'euommée populaire, et sou 110111 vole de bouche en bouchc des bords de l'Océan jusqu'aux hamcaux les pllL'i hauts perchés sur les montagnes. Ainsi vit le ' Voyez Silius ltalicus, P11uic., Jiv. X, v. 15, et Provtrbes ti Di elons pqpu/airts... au XIII" ti .nv• sitcle&, etc., par G.-A. Crapelut. A Paris, M DCCC XXXI, in-8°, p. 8f. 'Vo¡·ez No/ice S11r lu lliuertissen~ns et les jein d'ezercict des Fran~ais, dans la Col/u /ion des mei/le11rs tlisstr/alions, etc., par C. Lcl>er, t. X, p.195-197. - Dans le lomeprécMcnt, p.391-.Wl, l'Cditeur a reproduit uneLel/rec11rie11se s11r le je11 de la Pt/oteel /adanse deschanoinea d11chopitrcd'A11.terre, pnl>liéc pourlapremil!r1: foisda11s le Jferc11re de mai nt6. Cejeude la pelote, nommé dans le Roman de la Rose (v. 658; lldit. lle Méon, t. ll, p. 115) et ai\lcurs (Glosa. mcd. et in(. Lalin.,au mot Pelota n° 3; 1· V, p. t~, col. 3), 11'était autrc que Je jcu lle paume,appelécbcz les Dasquespi/o/a, eten Espagnepe/o/a.-Danscepays,lcsprétrcsqui\'Culentyjouer,peu\'ent lcíaircavecousaus llilet et en corps decbemise; chez nous, l'évCquedcBayonneaexigé desmembresde son elergéquivoudraientpousstrl'estf'af,soitenplaeepul>lic¡ue,soitautrinquet,qu'ilsfussf'nt vl!tus d"une soui~nelle on rellingotenolre, eourte et boutonnée droit sur la poicrine.
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